Vivre Bandol! a réuni les habitants du quartier des Mattes afin de les entendre sur les sujets qui les préoccupent. Les habitants ont partagé leur colère et leurs inquiétudes.


Éric LALANDE et des colistiers  de Vivre Bandol! ont rencontré les habitants du quartier des Mattes

Le sujet du ruissellement a immédiatement enflammé les débats. Lors de fortes pluies, les eaux dévalent des hauteurs pour se concentrer dans les zones basses, provoquant inondations, ravinements et risques pour les habitations. Les Bandolais présents accusent la mairie d’avoir négligé ce problème depuis 12 ans. Le nouveau PLU ne tiendrait pas suffisamment compte de ces risques pourtant connus. Au-delà du quartier des Mattes, la municipalité s’obstine à ouvrir à l’urbanisation des zones vulnérables ce qui augmentera mécaniquement les problèmes de ruissellement et les risques pour les riverains.

 

Autre point de crispation : l’assainissement.

Bien qu’en zone urbaine, rien n’est envisagé pour le secteur des Mattes pour le raccordement à l’assainissement, ce qui oblige chaque propriétaire à entretenir son propre système, avec un coût élevé et des contraintes techniques difficiles à respecter. Vivre Bandol! ne cautionne pas l’abandon de ce problème. Une recherche aurait pu être engagée pour planifier une extension du réseau collectif ou au minimum, la mise en œuvre d’une mini station ou station de relevage. Pour le collectif, la mairie choisit délibérément de prioriser le front de mer, au détriment des quartiers plus éloignés.

 

Le coût des recours

Les habitants ont également pointé du doigt la gestion contestée des recours juridiques engagés par la municipalité, procédures coûteuses engagées par le service juridique et qui impacte vraisemblablement le budget municipal au détriment d’investissements nécessaires dans les infrastructures de base comme la voirie, l’assainissement ou la prévention des inondations.

 

Le projet de Plan Local d’Urbanisme : une vision d’urbanisme jugée dangereuse

Des riverains ont dénoncé le manque de concertation réelle et constatent que leurs remarques semblent ignorées. Le collectif regrette fortement la mairie de vouloir densifier à outrance, de sacrifier les quartiers au profit d’intérêts économiques et immobiliers.

 

Bandol face à Sanary 

Enfin, la réunion a permis d’aborder la relation tendue entre Bandol et Sanary. Cette rivalité pousserait Bandol à multiplier les projets coûteux, parfois au détriment des besoins réels de la population, notamment en matière d’urbanisme et d’attractivité touristique.

Vivre Bandol! invite les habitants à continuer à se faire entendre, à participer et à refuser que leur quartier soit la variable d’ajustement des choix municipaux.